Pourquoi je suis chrétien ? (Série de 7 vidéos)

— Youtubeur & expert en spiritualité

PARTIE 1

Voici une première raison : je suis chrétien parce que je suis né dans une famille où la foi était vivante et forte.

Bien sûr, il y a d’autres raisons pour lesquelles je suis chrétien que je développerai dans d’autres vidéos. Mais cet argument – de naître dans une famille chrétienne – est à double tranchant. On pourrait se dire : « Ben oui, c’est logique : tu es chrétien parce que tu as été influencé, on t’a bourré le crâne, et donc, maintenant, tu es croyant. » Mais on peut aussi voir cet argument dans un autre sens en se disant que j’ai connu le christianisme pendant des années, que j’ai pu le voir de l’intérieur. Et même s’il reste encore quelques questions, j’ai pu voir que c’est quelque chose qui tient la route et sur la durée.

J’ai eu la chance de connaître le christianisme de l’intérieur. Et je pense que si j’avais seulement connu le christianisme de l’extérieur – par ce qu’on entend à l’école ou dans la société – cela ne m’aurait pas donné beaucoup envie d’en savoir plus. En effet, je pense que j’aurais pensé que c’est un mythe pour diriger les peuples, ou, sans doute, je n’aurais retenu que le côté sombre de l’histoire chrétienne. Et donc, le fait de naître dans une famille chrétienne m’a beaucoup influencé dans mon choix personnel et je soulèverai trois pistes.

  • Premièrement, ça m’a donné accès à d’autres informations. Si je n’étais pas né dans une famille chrétienne, je n’aurais pas été sensibilisé au fait que, parmi les plus grands esprits de notre histoire, eh bien, il y avait des chrétiens. J’aurais sans doute pensé que le christianisme, ce n’était que pour les idiots, je n’aurais pas su que Newton, Kepler, Galilée, Maxwell – et bien d’autres scientifiques encore – étaient de véritables croyants. Je n’aurais pas non plus su que d’éminents philosophes étaient des chrétiens. Je pense à Descartes, à Pascal, à Kierkegaard, à Abraham Kuyper, par exemple. Je n’aurais sans doute pas non plus entendu le récit de personnes qui se sont converties au christianisme alors qu’elles cherchaient à prouver que le christianisme était faux. Je pense à Frank Morrison, Josh McDowell, Lee Strobel, Lew Wallace, Sir William Ramsay et encore d’autres personnes parmi mes amis que je connais bien. Si je n’étais pas né dans une famille chrétienne, je n’aurais sans doute pas été orienté vers d’excellents livres qui présentent de bonnes raisons de croire en Dieu et en la foi chrétienne. Je vous mets dans la description quelques-uns de ces ouvrages.
  • Deuxième chose : le fait de naître dans une famille chrétienne m’a facilité l’accès au message biblique. En effet, depuis petit, j’ai pu découvrir la Bible, j’ai pu étudier la Bible pendant plusieurs heures, j’ai pu discuter avec des gens, poser des questions. Et je n’aurais sans doute pas fait tout cela si je n’étais pas né dans une famille chrétienne. Ainsi, j’ai pu découvrir la beauté, la profondeur et la cohérence de tout le message de la Bible. J’ai pu prendre conscience du mal dans le monde, mais aussi du mal en moi, le besoin d’être pardonné et le moyen surprenant et merveilleux que Dieu a choisi pour nous réconcilier avec lui. Suite à cette présentation de l’Évangile – c’est-à-dire au merveilleux message de la possibilité d’être réconcilié avec Dieu par la foi dans le sacrifice de Jésus-Christ – eh bien, j’ai pu faire un choix personnel, réfléchi, éclairé, et ensuite m’engager à suivre les paroles du Christ. Et tout ceci m’a permis d’expérimenter l’Évangile.
  • Et j’en arrive à mon troisième point : naître dans une famille chrétienne m’a permis de voir les effets de l’Évangile dans la vie ; dans ma propre vie, dans la vie de ma famille et dans la vie des gens autour de moi. Dans ma propre vie, d’abord, j’ai été à plusieurs reprises saisi profondément dans mes émotions par l’amour de Dieu. J’ai pu voir son action surnaturelle à différents moments et j’ai pu voir aussi son œuvre de transformation de mon caractère. J’apprends maintenant à lui faire confiance, à ne pas m’inquiéter parce que je sais qu’il gère toute chose et à recevoir sa paix et sa joie. Dans ma famille, j’ai pu voir les effets de l’Évangile dans le pardon qu’on a pu s’accorder les uns aux autres, dans le fait d’exercer la grâce les uns envers les autres. Et autour de moi, j’ai pu entendre des dizaines et des dizaines de témoignages de vies transformées par Dieu, de personnes qui ont abandonné la drogue du jour au lendemain, des gens qui sont sortis d’addictions, des gens qui ont retrouvé un goût de la vie, un sens à la vie grâce à l’Évangile de Jésus-Christ.

J’ai donc pu voir les effets de la grâce de Dieu dans les vies et je veux continuer à le voir encore et encore ; et c’est aussi une des raisons pour lesquelles je suis chrétien. Alors, je ne sais pas si tu es croyant ou pas, mais j’aimerais te poser la question : quel est le rôle qu’a joué ta famille dans ta position ? Est-ce que tu as accepté ou rejeté le christianisme en ayant une vue éclairée du christianisme ?

As-tu déjà creusé le christianisme au-delà de ces préjugés ?

Laisse un commentaire ou n’hésite pas à me contacter en message privé pour discuter davantage sur ce sujet.

En tout cas, à très bientôt pour de nouvelles vidéos qui expliquent pourquoi je suis chrétien.

PARTIE 2

Bienvenue sur cette nouvelle vidéo sur le thème « Pourquoi je suis chrétien ». Et j’aborde la deuxième raison : c’est parce que je fais confiance à la Bible.

La Bible est le bestseller de l’humanité avec 3,9 milliards d’impressions, bien loin devant le petit livre rouge de Mao qui compte 900 millions de tirages et bien loin devant le catalogue Ikea, avec 220 millions de tirages.

La Bible a beaucoup été attaquée, et à tel point, que certains pourraient même dire que la Bible n’est pas Parole d’Évangile. Moi, je fais confiance à la Bible pour plusieurs raisons ; l’une des raisons, c’est que je pense qu’elle est fiable. Alors, pour déterminer que la Bible est fiable, il faut  d’abord dire qu’elle a été transmise correctement, c’est-à-dire que les textes que nous avons aujourd’hui sont semblables aux textes qui ont été écrits à l’origine. Et en même temps, il faut s’assurer que ce qui a été dit à la base correspond à la réalité.

Alors, d’abord pour la bonne transmission : pour l’Ancien Testament, la première partie de la Bible, le plus ancien manuscrit complet en Hébreux est le Codex d’Alep qui date du Xème siècle après J.-C., donc, c’est très récent. Mais nous avons d’autres versions en hébreux plus anciennes que celle-ci qui ne contiennent pas l’ensemble de l’Ancien Testament. Et surtout, nous avons des versions dans d’autres langues, notamment la fameuse traduction en grec – La septante – qui sont beaucoup plus anciennes. Un fait intéressant, c’est qu’en 1947, nous avons découvert les fameux Manuscrits de la mer Morte qui contiennent des écrits qui datent entre le IIIème siècle avant J.-C. et le Ier siècle après J.-C. et qui contiennent, donc, certains passages bibliques. Avec la découverte de ces manuscrits, nous avons fait un bond de 1000 ans en arrière par rapport au Codex d’Alep et nous avons pu remarquer que les écrits, donc, de la mer Morte et les écrits du Codex d’Alep sont assez semblables, et donc, nous pouvons savoir que pendant 1000 ans, le texte a été traduit avec une bonne fiabilité. 

Pour le Nouveau Testament, plusieurs éléments nous permettent de conclure à une très bonne transmission. 

  1. D’abord, notons que les délais entre la rédaction des originaux et les faits sont très courts, puisque le Nouveau Testament a été écrit de l’an 45 à l’an 100 après J.-C. pour parler des faits qui se sont passés autour de l’an 30. 
  2. Deuxième chose que l’on peut noter, c’est que le délai entre les originaux que nous n’avons pas encore du Nouveau Testament et les premières copies retrouvées n’est pas très éloigné. Il s’agit de 30 à 300 ans. Alors, vous allez peut-être me dire : « Mais 300 ans, c’est beaucoup ! » Mais pour l’antiquité, ce n’est pas beaucoup du tout. Par exemple, pour la Guerre des Gaules de Jules César, il y a un écart de 1000 ans entre l’original et la première copie retrouvée. 
  3. Et finalement, nous pouvons considérer le nombre de manuscrits à notre disposition. Pour le Nouveau Testament, c’est absolument phénoménal. Il y a plus de 5000 manuscrits en grec, complets ou seulement partiels, et, encore à cela, nous pouvons ajouter plusieurs milliers de manuscrits qui sont des traductions de l’Ancien Testament en syriaque, en copte ou en latin. Ceci nous permet donc d’avoir beaucoup de ressources pour trouver quel était le texte à l’origine. À titre de comparaison, nous n’avons que 10 manuscrits de la Guerre des Gaules ou même qu’un seul manuscrit des Annales de Tacite et qui date du IXème siècle. Tout cela nous laisse conclure que le Nouveau Testament est le document le plus sourcé de l’Antiquité. 

Si nous rejetons le Nouveau Testament, nous devons rejeter tous les livres de l’Antiquité. Alors, bien entendu, parmi ces milliers de manuscrits, il y a des variantes, il y a des passages qui ne sont pas exactement les mêmes d’un manuscrit à un autre. Certains comptent qu’il y a environ 150 000 variantes, certains avancent même le nombre de 250 000 dans ces textes. Ces variantes sont aussi appelées « Leçons ». Alors, ce qu’il faut déjà savoir, c’est que 98% du texte du Nouveau Testament est absent de variantes. 

Ensuite, pour beaucoup de ces variantes, il s’agit de quelques détails, par exemple : l’absence ou la présence de l’article, le changement du temps du verbe, il manque un mot ou il y a un mot de plus… Mais pour certains passages, les changements sont quand même plus significatifs : il peut s’agir de la suppression d’un bout de verset, de l’ajout ou du retrait de plusieurs versets, voire peut-être même le déplacement d’un texte d’un endroit à l’autre. 

Alors, pour établir un texte vraiment fiable, il faut faire ce que l’on appelle « la critique textuelle ». La critique textuelle, c’est ce travail qui permet de comparer les différents manuscrits pour aboutir à une version la plus proche possible de l’originale. 

Dans la critique textuelle, il y a ce qu’on appelle « la critique externe » : il s’agit de découvrir quel manuscrit étaye quelle version du texte. Et donc, là, il s’agira aussi, pas seulement de regarder le nombre de manuscrits qui étaye telle leçon, mais plutôt la qualité des manuscrits qui étaye telle leçon. 

Et puis, il y a aussi la critique qu’on appelle « interne » et il s’agit de voir au sein même du texte les éléments qui permettent de voir quelle variante est la plus fiable. Souvent, on utilise par exemple la règle de la lecture la plus difficile, parce qu’on imagine qu’un copiste aurait plus facilement modifié le texte pour le simplifier que pour le compliquer. Mais cette règle, bien sûr, ne s’applique pas dans tous les cas, et c’est seulement l’exemple d’une seule des règles appliquées dans la critique textuelle. Alors, la critique textuelle permet d’obtenir des versions du Nouveau Testament telle que celle-ci, avec le texte, mais aussi pleins de notes de bas de page pour indiquer lorsque les différents manuscrits diffèrent. Et ce qui est intéressant, c’est que le choix du texte est noté a, b, c ou d en fonction, donc, de la probabilité d’être le plus juste. Et pour chaque variante, les noms des différents manuscrits qui étayent cette thèse sont cités. 

Donc, c’est un travail vraiment énorme que l’on peut se procurer pour simplement une petite dizaine d’euros sur internet. Il y a même un site qui permet d’obtenir ça gratuitement ; je vous le mets en description. D’ailleurs, en description, je vous mets aussi un lien vers un grand nombre de manuscrits du Nouveau Testament qui ont simplement été numérisés et qui sont maintenant visibles par tous. 

Alors, parfois, on dit que la Bible a été trafiquée. Eh bien, lorsqu’on regarde le nombre de manuscrits qui existent, leurs différentes langues et leur répartition dans l’ensemble du bassin méditerranéen, on se rend compte qu’il aurait été impossible pour une personne ou même pour un groupe de personnes de collecter l’ensemble de ces manuscrits pour les modifier. Et en plus, l’exercice de la critique textuelle aurait permis, donc, de détecter ces changements tout de suite. Alors, à l’aide de cette critique textuelle, nous pouvons dire qu’aujourd’hui, nous avons un Nouveau Testament très, très proche de celui qu’il était à l’origine. D’ailleurs, fait paradoxal, nous pouvons même penser qu’aujourd’hui, nous avons un Nouveau Testament plus fiable que les chrétiens qui nous ont précédés pendant les 1900 dernières années, puisqu’au XIXème siècle et au XXème siècle, nous avons retrouvé des manuscrits précieux qui nous permettent donc d’affiner encore notre critique textuelle.

Alors, vous allez peut-être me dire : « Oui, la Bible a été transmise avec fidélité mais cela ne veut pas dire qu’elle raconte la vérité. Peut-être que c’est un mensonge qui a été fidèlement transmis jusqu’à aujourd’hui.» Alors, j’aimerais maintenant donner quelques arguments qui montrent que la Bible a beaucoup de chance d’être vraie. 

Premier argument, c’est la cohérence interne. La Bible a été écrite sur 16 siècles par 45 auteurs différents : un médecin, des bergers, des agriculteurs, des rois, des prophètes, etc. Et elle a été écrite dans différents lieux : en Israël, bien sûr, mais aussi à Babylone, en Grèce, à Rome… Et nous pouvons constater, malgré une divergence de lieux, une différence d’auteurs, une différence d’époques, qu’il y a vraiment une cohérence interne.

Deuxième argument que je soulignerais, c’est l’honnêteté avec laquelle la Bible parle de sujets difficiles. Elle n’a pas cherché à enlever les difficultés pour en faire un beau récit. Une des difficultés, c’est, par exemple, la présence d’un Dieu tout-puissant, totalement bon, et pourtant, l’existence du mal, et même du mal subi par quelqu’un de juste. La Bible parle de ces sujets avec une grande profondeur et encourage à la confiance, elle ne cherche pas à escamoter ces difficultés. Nous pourrions aussi en relever le style biblique. Le style biblique n’a rien à voir avec les mythologies. La Bible contient des généalogies, des dates, des noms de lieu, des noms de personnes qui montrent que le récit s’inscrit vraiment dans une réalité. On pourrait aussi parler de la confirmation de certains récits bibliques par des historiens même non-croyants, par exemple : 

  • La défaite de l’empereur assyrien Sennachérib, rapportée en Ésaïe 36-37, est corroborée par l’historien grec Hérodote
  • La crucifixion de Jésus-Christ est attestée par l’historien Tacite
  • La mise à mort de Jean Baptiste, par l’historien Flavius Joseph
  • Etc. Etc. 

Certains faits sont également confirmés par l’archéologie, par exemple : la stèle du pharaon Mineptah, retrouvée à Karnak au XIXème siècle, fait mention d’une peuplade nommée Israël qui a vécu en Canaan. 

Concernant les Évangiles, on peut remarquer qu’ils contiennent des éléments qui ne relèvent pas d’un récit inventé. On peut parler, par exemple, de la faiblesse des disciples, du reniement de Pierre… Si les disciples étaient les inventeurs d’un tel récit, ils n’auraient sans doute pas mis ces détails plutôt gênants, plutôt humiliants. Les Apôtres, qui ont écrit le Nouveau Testament, n’avaient aucun intérêt à mentir, d’une part parce que leur message était impopulaire, et d’autre part, parce qu’ils risquaient leur vie pour la propagation de ce message. 

J’aime bien le philosophe français Blaise Pascal qui dit : « Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger. » Cela ne veut pas dire que toute personne qui meurt défend une cause qui est vraie, mais on peut raisonnablement penser que personne ne se laisserait mettre à mort pour une histoire qu’il sait être fausse. Or, là, il s’agit des inventeurs de l’Histoire donc, ils savaient très bien si cette histoire était vraie ou fausse. Ce n’est pas quelqu’un qui leur a bourré le crâne, qu’ils ont cru naïvement quelqu’un d’autre, non, ils sont les témoins. Et s’ils ont été prêts à défendre ce message jusqu’à la mort, c’est parce qu’ils étaient persuadés que ce message était vrai, et ils en sont donc les premières sources, de ce message. Et surtout, comme les documents du Nouveau Testament ont circulé très rapidement après les faits, il existait encore des personnes vivantes qui auraient pu contester les faits si ceux-ci étaient faux. 

La Bible donne plusieurs listes de personnes qui ont été témoins des faits et il était tout à fait possible, pour ces personnes, soit de contester en disant : « Non, ce n’est pas vrai, je n’ai pas vu ça », soit, pour d’autres personnes un peu sceptiques, d’aller voir ces personnes et leur demander : « Est-ce que ceci s’est réellement passé ? »

Alors, pour toutes ces raisons, et d’autres encore, je pense que la Bible est fiable.

Mais pourquoi je fais aussi confiance à la Bible ?

Je fais confiance à la Bible parce que je suis aussi émerveillé de voir le phénomène des prophéties, c’est-à-dire que certains événements annoncés 400 ans, 700 ans à l’avance, qui concernent la vie de Jésus-Christ, par exemple, ont trouvé leur accomplissement. Et je fais confiance aussi à la Bible parce que quand je la lis, il y a quelque chose d’expérimental qui relève de la vérité, je suis persuadé par ce message, ce message me touche, ce message m’encourage, et ce message m’apparaît comme étant vraiment quelque chose qui tient la route. 

Alors, ceci est assez subjectif mais ce n’est pas que ma propre expérience. Je soulignerais même cette anecdote assez intéressante : Fabrice Hadjadj, qui se définissait lui-même comme Juif communiste et athée, s’est mis à lire la Bible dans le but de la détruire, et finalement, par la lecture de ce livre, eh bien, il est devenu chrétien.

Vous savez, la Bible, c’est souvent le livre qu’on accuse, qu’on critique sans l’avoir jamais lue. Eh bien, moi, je vous propose de commencer une lecture de la Bible, d’essayer de voir par vous-même ce qu’elle a à vous dire et si cela vous semble être la vérité.

En tout cas, n’hésitez pas à réagir à cette vidéo, à poser aussi vos questions. Vous pouvez aussi me contacter personnellement à l’aide du bouton « contact » dans le bandeau de ma chaîne. Voilà, à très bientôt, au revoir.

PARTIE 3

Bienvenue dans cette troisième vidéo sur le thème « Pourquoi je suis chrétien ? ». Et dans cette vidéo, j’aimerais parler de l’existence de Dieu.

Je suis chrétien parce que je crois que Dieu existe. Alors, le thème de l’existence de Dieu est un vaste thème. J’aborderais sans doute ce thème dans d’autre vidéos encore, mais déjà, pour le moment, j’aimerais présenter quelques arguments, quelques bonnes raisons de croire que Dieu existe. 

Alors, les arguments que je vais avancer ne sont pas des preuves au sens stricte du mot « preuve ». D’ailleurs, j’ouvre une parenthèse : très peu de domaines de notre existence sont régis par des preuves de type scientifique. Si je pense à l’économie, à la politique, à l’éducation, etc., il n’y a pas de preuve dans ces domaines-là au sens fort du mot « preuve ». Je referme la parenthèse. 

En tout cas, j’aimerais vous présenter qu’il y a de bonnes raisons de croire que Dieu existe, et l’effet cumulatif aussi de ces différentes raisons, donne son poids et a son importance dans le processus de conviction.

  1. Alors, la première raison que j’aimerais invoquer, c’est la présence de rationalité dans l’univers. Nous sommes tellement habitués à cela que nous ne remarquons pas que c’est quelque chose de tout à fait extraordinaire. 

En effet, le monde que nous connaissons est régi par des lois. Ce sont des lois logiques qui s’écrivent en langage mathématique – le langage le plus rationnel qui soit. Ces lois, nous sommes aussi capables de les comprendre, elles sont belles, elles sont assez simples, et c’est tout à fait intéressant à noter. Et pour moi, c’est un panneau indicateur que notre univers a été créé par quelqu’un de logique, de rationnel. La présence même de la logique dans l’univers est un panneau indicateur qu’il existe un être logique qui a mis en place cet univers. J’aime beaucoup cette citation d’Albert Einstein qui dit : « Ce qui est incompréhensible, c’est que l’univers soit compréhensible. » J’aime également cette citation du professeur John Lennox, professeur de mathématiques à l’Université d’Oxford et de Cambridge qui, maintenant, est retraité, qui dit ceci : « La science est possible parce qu’il y a de l’ordre dans l’univers. Et à mon avis, cet ordre trouve son origine dans un Dieu d’ordre. Intellectuellement, je ne peux pas croire à une rationalité qui proviendrait de l’irrationnel. » Ainsi, le fait que notre univers soit baigné de logique, baigné de rationalité est pour moi un panneau indicateur qu’il a été créé par un être rationnel.

  1. Le deuxième argument, que j’aimerais soulever, est celui de l’origine de l’univers. On pourrait dire ceci : tout ce qui commence à exister a une cause, l’univers a commencé à exister, donc, l’univers a une cause. Alors, bien sûr, cet argument, comme tous les autres que je vais exposer, a aussi trouvé des contre-arguments. Par exemple, on a minimisé le fait que l’univers ait une origine. La découverte du rayonnement fossile en 1964, qui est cette onde de chaleur qui a été répandue à la création de l’univers, est un argument très fort en faveur, donc, de l’origine de l’univers. Et puis, il y a aussi, eh bien, finalement, les équations de la relativité d’Einstein, qui ont permis de conclure que l’univers est à la fois en expansion et en décélération.

Donc, si on remonte en arrière, eh bien, nous arrivons à une singularité, un point d’où tout est parti. Donc, quand je dis « tout », c’est l’énergie, le temps, l’espace et la matière. Certains objecteront que nous ne pouvons pas remonter au-delà du mur de Planck, c’est-à-dire 10-43s, et que finalement, au-delà du mur de Planck, la matière est tellement condensée que l’on n’arrive pas à mettre ensemble toutes les théories scientifiques – à la fois la physique quantique, la relativité générale, mais aussi la physique newtonienne, la gravité. Du coup, même la notion de temps perd sa valeur au-delà de 10-43s. Et ceci est une excellente remarque, mais nous pouvons quand même penser que l’univers a une origine. La plupart des livres scientifiques disent bien que l’univers a 13,7 milliards d’années, donc, c’est qu’avant cela, eh bien, l’univers n’existait pas. Et pour moi, cela pointe très fortement en faveur de l’existence d’un créateur.

  1. Nous pourrions parler aussi de l’organisation très précise de l’univers. L’univers que nous connaissons dépend de constantes physiques mais également de conditions initiales lors de sa création, qui doivent être réglées d’une manière extrêmement précise. Pour le moment, nous ne savons pas pourquoi ces constantes ou ces conditions initiales ont telle valeur plutôt qu’une autre, mais si on les changeait, ne serait-ce que d’une petite virgule, eh bien, l’univers que nous connaissons serait impossible, la vie humaine serait totalement impossible. À titre d’exemple, la densité au moment initial de l’univers doit être réglée avec une précision de l’ordre de 10-60. C’est absolument stupéfiant ! 

L’astrophysicien Trinh Xuan Thuan dit que c’est la précision qu’il faudrait pour un archer pour planter une flèche dans un carré de 1 cm de côté situé au fin fond de l’univers, c’est-à-dire à 14 milliards d’années lumières. Alors, cette organisation de l’univers, vraiment, nous éblouit, on a l’impression qu’il y a une intelligence derrière qui a mis tout cela en place. Je parle de l’organisation, je pourrais aussi, dans ce même thème, parler de la beauté de l’univers. Les choses sont harmonieuses, les couchers de soleil nous coupent le souffle, nous voyons aussi dans l’infiniment petit une extrême régularité et des symétries, c’est vraiment quelque chose de très joli.

  1. Quatrième argument, c’est celui de l’expérience humaine. Nous pouvons constater que, depuis la nuit des temps, l’ensemble de l’humanité a toujours eu une quête spirituelle. Alors, cet argument est souvent contesté, on dit qu’il n’est pas forcément très fort parce que ce n’est pas parce que la majorité des personnes croient, par exemple, que Dieu existe, qu’elles ont forcément raison. Effectivement, ce n’est pas la majorité qui détermine la vérité. En revanche, il est quand même intéressant de constater que, lorsque l’on a faim, il existe la nourriture ; lorsqu’on a soif, il existe la boisson, etc. Beaucoup de nos désirs trouvent dans le monde qui nous entoure, eh bien, des moyens d’être satisfaits. Et nous constatons qu’il y a une quête spirituelle dans le cœur de l’Homme, et ce serait curieux que, juste pour ce domaine-là, il n’existe rien pour, quelque part, assouvir cette soif spirituelle. On pourrait aussi ranger dans ces arguments de l’expérience humaine, l’ensemble des témoignages, les milliers de témoignages de personnes qui disent avoir rencontré Dieu, avoir vécu quelque chose de surnaturel. D’ailleurs, que ce soit Dieu ou, des fois, c’est aussi l’expérience de forces spirituelles mauvaises. Et je connais plusieurs personnes qui, confrontées aux forces spirituelles mauvaises, se sont, au contraire, tournées vers Dieu pour recevoir de lui la protection. Plusieurs personnes affirment avoir rencontré Dieu. Et cela me fait penser, par exemple, au philosophe qui est aussi docteur et dramaturge, Éric Emmanuel Schmitt, qui raconte, dans son livre Nuit de feu, qu’il est parti athée, convaincu dans le désert du Hoggar, et qu’au retour de son voyage – il était croyant – il a rencontré Dieu. Je vous laisse découvrir ce livre vraiment très intéressant.
  2. Et pour finir ce petit tour d’horizon, même si on pourrait aller beaucoup plus loin dans chacun de ces arguments et aussi en développer d’autres, nous pourrions dire qu’il y a aussi le sens moral de l’Homme, l’argument moral. L’argument moral dit ceci : « Il existe en chacun de nous une loi morale. » C’est ce qui nous fait dire que : « Ce n’est pas juste ! », par exemple. Or, cette loi morale est extérieure aux choses parce qu’elle ne fait pas seulement décrire comment sont les choses, mais comment devraient être ces choses. Et la meilleure explication pour la présence de ces lois morales en nous, c’est qu’il existe un législateur moral qui a mis cela en nous.

Alors, il existe d’autres raisons qui ont été avancées pour justifier notre sens moral mais, à mon avis, elles sont insatisfaisantes. Par exemple, on a dit, eh bien, qu’il suffit qu’il y ait consensus pour dire que quelque chose est bien ou quelque chose est mal. Mais le problème, c’est qu’à une époque, par exemple, l’esclavage était communément admis. Était-ce pour autant bon ? Non ! Ce n’était pas bon. Avec le recul, maintenant, nous pouvons le dire. Nous pouvons donc dire que le consensus ne suffit pas à déterminer le sens moral.

Certains disent alors que nous avons un sens moral qui s’est développé de manière évolutionniste et, finalement, nous gardons les valeurs qui favorisent au mieux le développement de l’humanité. Mais là encore, c’est très fragile, et j’ai même peur que ce fondement de la morale nous amène à des catastrophes. Par exemple, quelqu’un qui ne pourrait pas avoir d’enfant, faudrait-il l’abandonner pour fonder une famille avec quelqu’un d’autre ? Nous voyons que même ce qui favorise le développement de l’humanité n’est pas forcément bon en soi.

Et puis, même, nous pourrions nous poser la question : pourquoi est-ce bon que l’humanité prospère ? N’est-ce pas maintenant le temps de laisser à une autre espèce, peut-être, de dominer la Terre ? Pour moi, la meilleure explication au sens moral, le fait que l’on soit révolté contre l’injustice de manière innée, est qu’il y a un législateur moral qui a mis cela en nous. 

Alors, pour conclure, oui, peut-être que Dieu existe, mais qu’est-ce que ça change ? Eh bien, j’ai envie de dire que ça rajoute une dimension à la vie. C’est comme si nous vivions en 5 dimensions. Il y a donc la longueur, la hauteur, la profondeur, le temps, mais également cette dimension spirituelle, ce qui nous permet d’avoir un autre regard sur l’existence. Alors, cette dimension spirituelle ne rend pas forcément la vie plus facile, mais elle la rend plus joyeuse, plus paisible et pleine d’espérance.

Vous allez peut-être me dire : « Bon, d’accord, il y a de bonnes raisons de croire en Dieu, mais pourquoi, alors, être chrétien et pas musulman, juif ou encore autre chose ? », eh bien, cela sera le sujet de ma prochaine vidéo. Je vous mets aussi dans la description quelques liens vers des vidéos d’un copain qui a développé plusieurs arguments en faveur de l’existence de Dieu. N’hésitez pas à faire un tour sur la chaîne Kurious

PARTIE 4

Bienvenue dans ma quatrième vidéo sur le thème « Pourquoi je suis chrétien ? », et dans la dernière vidéo, j’exposais les raisons qui font que je crois que Dieu existe et je finissais en disant : « Ben, si Dieu existe, pourquoi je suis chrétien mais je ne suis pas musulman ou juif, etc. ».

Alors, avant de commencer, laissez-moi dire que je ne suis pas contre les musulmans, contre les juifs, contre les bouddhistes, contre les hindoues ou même contre les athées, etc. J’aime les juifs, j’aime les musulmans, j’aime les bouddhistes, j’aime les hindoues, j’aime les athées… et parmi mes amis, il y a des gens de différentes opinions. Mais aimer, accepter, accueillir ne veut pas dire qu’on est d’accord.

C’est donc avec un grand respect que je vais essayer d’expliquer pourquoi je suis chrétien et non pas juif ou musulman. Je vais me focaliser ici sur les religions abrahamiques. Et la clé est la personne de Jésus-Christ. En effet, les trois religions abrahamiques ne s’accordent pas sur cette personne. 

Pour les juifs, ce n’est ni un prophète ni le Fils de Dieu ; pour les chrétiens, c’est un prophète et c’est le Fils de Dieu ; et pour les musulmans, c’est un prophète mais ce n’est pas le Fils de Dieu.

Alors, faisons un petit peu d’histoire. 

  1. Le Judaïsme se base sur la Torah, ce que les chrétiens appellent l’Ancien Testament. Et dans les écrits de l’Ancien Testament, il est annoncé la venue d’un Messie, c’est-à-dire d’un Roi qui va libérer son peuple. Plusieurs indications nous sont données sur le Messie, son lieu de naissance, le fait qu’il soit trahi, qu’il va être mis à mort pour les péchés, et même qu’il va ressusciter. Donc, les juifs annoncent la venue du Messie mais ne reconnaissent pas en Jésus celui qui doit venir. 
  2. Les chrétiens, eux, reconnaissent les écrits de la Torah, ce qu’ils appellent l’Ancien Testament, mais ils croient que Jésus est le Messie qui était promis dans l’Ancien Testament. Jésus est celui qui vient libérer son peuple de ses péchés et instaurer son règne en transformant le cœur du croyant. En quelques sortes, je considère le christianisme comme la continuité, l’accomplissement du judaïsme. Je suis chrétien et pas juif parce que je reconnais en Jésus le Messie promis.
  3. Environ 600 ans après Jésus vient Mohammed. Il rapporte une nouvelle révélation de Dieu. Alors, pourquoi je suis chrétien et pas musulman ? Pourquoi je ne reconnais pas cette nouvelle révélation mais que je m’en tiens à l’Ancien et au Nouveau Testament ? Eh bien, pour moi, l’islam n’est pas la continuation du christianisme. En effet, le christianisme a pour point central la mort et la résurrection de Jésus-Christ. 

Et c’est toute la clé du plan de sauvetage mis en place par Dieu. Jésus meurt pour nos péchés, ainsi, la justice de Dieu est accomplie et en même temps, nous avons un moyen d’être pardonnés de nos péchés. Il ressuscite, montrant ainsi que son sacrifice pour le péché est accepté, les péchés sont pardonnés. Et cela confirme que Jésus est bien victorieux, sa vie ne s’arrête pas sur l’échec de la crucifixion. Il est ressuscité, il est bien victorieux, il est bien le Messie. Et la résurrection est un signe de notre propre résurrection future. 

Le salut, c’est-à-dire la réconciliation avec Dieu et l’accès au paradis, est ainsi offert par grâce pour tous ceux qui placent leur confiance en Jésus-Christ. Et cela est l’enseignement de tout le Nouveau Testament. 

Or, l’islam n’enseigne pas ça. Donc, l’islam n’est pas la continuation du christianisme puisqu’elle en enlève l’élément principal. De plus, le christianisme n’a pas besoin d’être complété. Jésus, lorsqu’il est mort sur la croix, a déclaré : « Tout est accompli ! ». Il a rendu l’accès à Dieu possible, il n’y a pas besoin d’attendre autre chose. Et encore plusieurs passages bibliques indiquent que la révélation est close, que le croyant ne doit pas accepter d’autres révélations que celle inscrite dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Par exemple : Galates 1.8 ou Apocalypse 22.18-19.

Donc, en bref, je ne suis pas juif parce que dans le judaïsme, il manque l’accomplissement du plan de sauvetage de Dieu, à savoir le Messie. Et je ne suis pas musulman car pour moi, l’islam n’ajoute rien, au contraire, il enlève l’élément principal du plan de sauvetage mis en place par Dieu. Je suis chrétien car Jésus est l’accomplissement du plan de sauvetage de Dieu.

PARTIE 5

Pourquoi je suis chrétien ?

Parce que la foi chrétienne raconte la plus belle histoire de l’humanité.

Cette histoire est la suivante :

Il était une fois Amour, c’était un gentil Roi. Il n’avait qu’un seul Fils et des milliards de sujets, dont moi. Il leur a tout donné pour gérer le royaume ; mais obstinés, nous avons préféré être autonomes. Malgré de nombreux messagers, nous avons toujours refusé de lui obéir alors qu’il ne demandait que d’aimer. Très attristé, dans un élan de bonté, il décida d’envoyer son Fils unique comme dernier messager. Au moins, celui-ci, nous aurons le respect de l’écouter. Non, au contraire, nous l’avons rejeté, fouetté, flagellé. Et pour en finir, nous l’avons mis en croix au milieu de deux renégats. Mais en mourant, le Fils implorait son Père : « S’il te plaît, pardonne leur colère ! » C’est en mourant qu’il nous a aimés, C’est en mourant qu’il nous a pardonnés. Après la réconciliation, il y a eu la résurrection.

J’ai également fait une petite vidéo illustrée à l’aide de beaux dessins que je n’ai pas faits moi-même, je vous mets le lien dans la description. Cette histoire raconte l’histoire, la merveilleuse histoire du plan de sauvetage de Dieu pour l’humanité. Et cette histoire me touche, cette histoire m’émeut : le fait que Dieu, notre Créateur, se soucie de moi, m’aime et veuille me réconcilier avec lui, vienne habiter dans mon cœur si je lui ouvre mon cœur, vienne me transformer de l’intérieur pour être de plus en plus comme lui. Eh bien, ceci est merveilleux, c’est magnifique de savoir que ce n’est pas seulement une histoire, mais que je suis un des personnages de cette histoire. Cette grande histoire magnifique est aussi, quelque part, la mienne.

Est-ce qu’elle sera aussi la vôtre ?

Vous pouvez vous-même aussi ouvrir votre cœur à Dieu, recevoir cet amour et faire partie de cette histoire.

Cette belle histoire est très différente de ce qu’on raconte à Noël. À Noël, nous disons : « Si tu as été assez sage, alors tu recevras des cadeaux. » Mais ce n’est pas du tout ce qu’enseigne la Bible. La Bible nous dit : « Nous ne sommes pas assez sages aux yeux de Dieu. » Mais nous pouvons quand même recevoir un cadeau, pas en vertu, voilà, de notre extrême gentillesse et de notre extrême bonté, mais parce que Dieu lui-même est bon et qu’il met tout en place pour que nous puissions être réconciliés avec lui et ainsi recevoir les cadeaux qu’il veut nous donner. 

Laissez-moi vous lire quelques versets de la Bible qui illustrent ces propos : « Au moment fixé par Dieu, alors que nous étions encore sans forces, le Christ est mort pour des pécheurs. À peine accepterait-on de mourir pour un juste, peut-être quelqu’un aurait-il le courage de mourir pour le bien. Mais voici comment Dieu nous montre l’amour qu’il a pour nous : alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous. Donc, puisque nous sommes maintenant déclarés justes grâce à son sacrifice pour nous, nous serons, à plus forte raison, encore sauvés par lui de la colère à venir. Alors que nous étions ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils. À plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. »

Le personnage principal de cette magnifique histoire est Jésus-Christ. Je vais dire pourquoi je trouve ce personnage magnifique : d’abord pour sa compassion. Jésus avait compassion des rejetés. Les Évangiles, c’est-à-dire des rapports de sa vie, nous présentent Jésus qui va vers les collecteurs d’impôts. Alors, à l’époque, les collecteurs d’impôts, c’était vraiment le top du top des gens de mauvaise vie. Il va aussi à la rencontre de femmes qui, à l’époque, étaient peu considérées. Il va guérir des malades, il va au contact de ceux que la société a rejetés. Ce personnage de Jésus-Christ m’interpelle vraiment par son comportement. J’aime beaucoup aussi ses discours contre l’hypocrisie. Bien souvent, on traite les religieux d’hypocrites. Eh bien, Jésus, dans son temps, fustigeait les chefs religieux pour leur hypocrisie. Il disait que l’important n’était pas de soigner les formes extérieures de la religion mais d’avoir une transformation du cœur. Et si vous regardez attentivement le Jésus présenté par les Évangiles, eh bien, vous vous apercevrez qu’il est vraiment très loin de toutes les idées préconçues qu’on peut avoir contre la religion.

Ce qui me plaît aussi avec la personne de Jésus, c’est l’exigence morale qui se dégage de ses discours. Il dit, par exemple, qu’il faut même aimer ses ennemis. Donc, ces exigences morales sont magnifiques ; et je pense que si tout le monde vivait comme ça, le monde serait bien meilleur. Mais en même temps, ces exigences ne sont pas non plus écrasantes. Bien qu’elles soient très, très fortes, très élevées et qu’on n’arrive pas à les respecter tout le temps, eh bien, nous ne sommes pas pour autant accablés, parce que, justement, le message de la foi chrétienne, c’est que la justice de Jésus peut être mise sur notre compte. Nous pouvons échanger notre culpabilité contre sa justice, et quelque part, la vie parfaite qu’il a menée peut être mise à notre crédit ; ainsi, nous pouvons être acceptés par Dieu. Et bien plus que ça, Jésus nous a donné son Saint-Esprit, c’est-à-dire Dieu qui vient en nous, nous aider petit à petit, à satisfaire de plus en plus toutes ses exigences en attendant la délivrance finale à la fin des temps où nous serons pleinement transformés par Dieu et capables de vivre en totale harmonie les uns avec les autres et avec Dieu lui-même.

Timothy Keller, un pasteur américain, dit ceci : « Voici le message de l’Évangile : nous sommes bien plus pécheurs et imparfaits que nous n’oserions l’avouer. Mais nous sommes également bien plus aimés et acceptés en Jésus Christ que nous n’oserions l’espérer. »

Le christianisme nous dit que nous sommes aimés par Dieu lui-même, et cela change la vie.

Pourquoi je suis chrétien ?

Parce que la foi chrétienne présente la plus belle histoire qui n’ait jamais été contée. À suivre.

PARTIE 6

Pourquoi je suis chrétien ?

Bonjour, aujourd’hui, dans cette sixième vidéo sur une série de sept sur le thème « Pourquoi je suis chrétien ? », j’aimerais vous présenter, non pas aujourd’hui des arguments qui montrent que le christianisme est vrai, mais plutôt des éléments que m’apporte ma foi chrétienne dans la vie et qui font que je suis chrétien.

  1. Alors, la première chose que j’aimerais partager avec vous, c’est que ma foi chrétienne donne un sens à la vie. Loin de penser que la vie est absurde, comme le dit Albert Camus ou comme le dit Jacques Monod : « L’ancienne alliance est rompue ; l’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers, d’où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n’est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. » La foi chrétienne est à l’opposé de cela. Elle nous annonce qu’il y a un sens à la vie, que la vie en général, mais aussi notre propre vie est voulue par Dieu. Et cela donne vraiment une espérance. Il y avait, il y a quelque temps en Angleterre sur les bus, des slogans athées qui disaient : « Réjouissez-vous, Dieu n’existe probablement pas. » Eh bien, moi, je dirais, bien au contraire : « Réjouissez-vous parce qu’il existe probablement, même certainement, et du coup, réjouissez-vous ! » Votre vie n’est pas absurde, il y a un sens à la vie. Et cela, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire qui fait que je suis chrétien.  Et alors, quel est ce sens de la vie ? Eh bien, en jargon théologique, on dit que c’est rendre gloire à Dieu. Rendre gloire à Dieu, c’est tout simplement accomplir les buts que Dieu a créés pour nous. Par exemple, je rends gloire à Dieu, bien sûr, quand je chante des louanges, quand je prie. Mais je rends aussi gloire à Dieu quand je travaille, quand je prends soin des autres, quand je les aime, quand je me réjouis d’un bon repas, quand j’ai des relations sexuelles dans le cadre que Dieu a prévu pour moi… Toutes ces choses rendent gloire à Dieu parce qu’elles accomplissent le but pour lequel Dieu nous a créés. Et donc, savoir que notre vie n’est pas un grand hasard mais qu’elle est la volonté de Dieu, c’est vraiment quelque chose qui est très fort dans ma vie et qui fait que je suis chrétien.
  2. La deuxième chose, c’est que la foi chrétienne me donne une valeur inestimable. Beaucoup de gens basent leur valeur personnelle sur le succès, sur les réussites sportives ou académiques, sur l’argent, sur le regard des autres, sur les relations qu’ils ont, etc. Mais toutes ces choses-là, en réalité, sont extrêmement fragiles. La crise économique peut nous montrer que, même si on avait un gros pactole, il peut très vite diminuer, et que se passe-t-il si, par exemple, on a misé toute notre vie sur nos compétences sportives et que, du jour au lendemain, on a un accident qui nous rend handicapé ? Est-ce que notre vie n’a plus de valeur pour autant ? Que se passe-t-il lorsqu’on mise notre vie sur une relation personnelle et que l’être aimé, eh bien, vient à disparaître ou bien est fortement diminué ? La foi chrétienne me donne une valeur inestimable qui n’est pas basée sur moi-même mais qui est basée sur Dieu et sur l’amour que Dieu me porte. La Bible nous apprend que Dieu nous aime d’un amour infini, éternel, inconditionnel ; et cela me donne une grande valeur. J’aime beaucoup la définition de la bonne nouvelle que nous apporte le pasteur Timothy Keller. Il dit ceci : « Voici le message de l’Évangile : nous sommes bien plus pécheurs et imparfaits que nous n’oserions l’avouer, mais nous sommes également bien plus aimés et acceptés en Jésus-Christ que nous n’oserions l’espérer. »
  3. Une troisième chose que j’aimerais partager avec vous : pourquoi je suis chrétien ? Parce que la foi chrétienne m’offre une communauté exceptionnelle. Moi, je fréquente une église évangélique assez connue pour être conviviale, accueillante, et j’ai au sein de la famille de Dieu, au sein des autres croyants, une communion qui est vraiment très forte. Que j’aille même à l’étranger dans une autre église, je peux rencontrer des gens qui vont m’accueillir, ben, comme un membre de leur famille, avec qui je vais pouvoir très vite entrer dans une relation de confiance parce que nous sommes d’accord sur le but de la vie, que nous sommes d’accord sur la direction, et nous nous faisons aussi facilement confiance parce que nous partageons une éthique très élevée. Et cela est vraiment très très fort pour… dans ma vie personnelle, cela a joué un grand rôle, le rôle de cette communauté chrétienne où finalement, on a des frères, on a des sœurs partout dans le monde. Et on fait partie d’une immense famille, on se fait confiance, on peut très vite développer des relations d’amitié, on peut très vite aller en profondeur dans ce qu’on échange les uns avec les autres, parce que nous avons un même cœur, une même orientation, un même Saint-Esprit aussi qui nous unit.
  4. Quatrième chose qui fait que je suis chrétien, c’est parce que j’ai vraiment trouvé le pardon. Le pardon, c’est vraiment quelque chose de central dans la foi chrétienne. Et si on regarde la foi chrétienne, il y a, au milieu de l’histoire, cette croix plantée qui nous rappelle que Dieu lui-même s’est chargé, en la personne de Jésus-Christ, de nos fautes, de notre culpabilité, qu’il en a payé la conséquence, et qu’en échange, il nous offre son pardon. Nous pouvons être donc déclarés justes par notre foi en Jésus-Christ. Et cela est vraiment quelque chose de fort, de libérateur. Je peux avancer la tête haute, je n’ai plus besoin de porter de honte puisque cela a été porté déjà par Jésus-Christ qui, donc, m’offre un pardon. Alors, vous allez peut-être me dire : « Oui, bon, tu t’inventes un problème, le péché, le fait d’être en désaccord avec Dieu et du coup, ben, tu te réjouis d’une solution qui est elle-même inventée. » 

Et vous allez peut-être vous dire : « Ben, moi, je n’ai pas ce problème, donc je n’ai pas besoin de cette solution. » Mais est-ce que vraiment, vous êtes débarrassé de ce problème de la culpabilité dans votre vie ? 

Est-ce que jamais votre conscience ne vous titille ? Et puis, lorsqu’on regarde le monde autour de nous, est-ce qu’on peut vraiment dire que tout tourne rond ? 

N’y a-t-il pas vraiment, là, quelque chose de criant dans l’actualité que nous vivons, dans les relations interpersonnelles que nous pouvons voir autour de nous, qui montrent qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ? Et puis, aussi, on peut s’interroger de manière personnelle : est-ce que nous arrivons toujours à faire le bien ? Par exemple, est-ce que nous arrivons à toujours tenir nos bonnes résolutions ? Observez même les personnes que l’on aime le plus, eh bien, même à ces personnes, il nous arrive de faire du mal. C’est bien qu’il y a quelque chose dans notre cœur qui ne va pas et qu’on a besoin du pardon, on a besoin de recevoir ce pardon. 

Et enfin, pour finir, et ce n’est pas la moindre des choses, eh bien, ma foi chrétienne m’offre une espérance. Dans la Bible, il n’est parlé que de cette vie éternelle. 

Je sais que ma vie ne s’arrête pas uniquement à ce que je vis sur la terre, même si moi, personnellement, j’ai la chance de vivre beaucoup de bonheur sur cette terre. Mais je sais que tout ce que je vis n’est que le début d’une longue histoire. Je sais que mes peines, un jour, seront finies pour l’éternité. Je sais qu’un jour, la justice sera rendue de manière complète, même si aujourd’hui, je peux traverser certaines situations d’injustice. Et cela est vraiment extraordinaire. 

Alors, c’est vrai que parfois, j’ai du mal à comprendre comment cette nouvelle terre, dont il est parlé dans la Bible, pourra effectivement se mettre en place. Comment concrètement ce sera, mais j’ai confiance que cela arrivera parce que la preuve en est en la résurrection de Jésus-Christ. Jésus-Christ est ressuscité comme premier signe de notre résurrection future. 

Donc, pourquoi je suis chrétien ? 

Parce que la foi chrétienne change ma vie, c’est un autre regard sur la vie. Je dis parfois que je vis avec une dimension supplémentaire. Vous savez, il y a les trois dimensions de l’espace et le temps, mais c’est comme s’il y avait une cinquième dimension, cette dimension spirituelle qui me donne aussi un autre regard sur les gens, sur les circonstances que je traverse, etc.

Eh bien, j’espère que ce partage assez personnel, assez intime, vous donnera vous aussi, eh bien, envie d’embrasser cette foi chrétienne. 

Et puis, à très bientôt pour la dernière vidéo de cette série de sept sur le thème : « Pourquoi je suis chrétien ? ».  À suivre.

PARTIE 7 et FIN

Pourquoi je suis chrétien ?

Voici la septième vidéo d’une série de sept. Et puis, je propose comme réponse, cette fois-ci : « Je n’en sais rien. »

Vous allez me dire : « Après avoir fait six vidéos qui expliquent les raisons pour lesquelles tu es chrétien, pourquoi maintenant dire que tu n’en sais rien ? » 

Eh bien, en fait, la Bible explique que finalement, c’est Dieu qui ouvre notre cœur, qui nous offre la foi, qui nous permet de croire en lui. Ça dépend de sa décision et pourquoi a-t-il décidé cela dans mon cas ? Eh bien, je n’en sais rien. 

En effet, un verset de la Bible nous dit, et c’est Jésus qui parle : « Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’a attiré, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Alors, pourquoi Dieu a-t-il décidé de m’attirer à lui, je ne sais pas. 

Vous allez peut-être me dire : « Mais Dieu, qui te choisis, toi, là, Thomas, ce n’est pas un petit peu présomptueux ? ». 

Eh bien, je dirais : mais au contraire, si je suis chrétien, c’est parce que j’ai reçu un cadeau immérité. Cela ne dépend pas de moi, donc je n’ai aucune supériorité à manifester du fait que je suis chrétien puisque cela est un cadeau de Dieu.

Mais vous allez peut-être aussi me dire : « Mais alors, c’est très fataliste comme religion. Soit Dieu vous choisit, soit Dieu ne vous choisit pas. Et comment savoir quelle est, finalement, notre responsabilité, notre choix personnel ? » 

Eh bien, dans le même chapitre que le verset que je viens de vous lire, Jésus dit ceci : « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne repousserai pas celui qui vient à moi. » 

Jésus nous affirme qu’il ne repoussera pas quelqu’un qui vient à lui, donc, il ne dira jamais à quelqu’un qui vient vers Jésus avec foi, avec un cœur repentant : « Ben non, non, non, le Père ne t’a pas attiré ». Il ne repoussera pas celui qui vient à lui. Et puis, il y a aussi cette parole forte de Jésus lui-même dans l’Évangile de Matthieu, cette fois-ci : « Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. » 

Donc, il y a dans la Bible cette tension qui n’est pas une contradiction entre, finalement, un appel à se tourner vers Dieu et en même temps le fait de dire que c’est Dieu qui nous permet de répondre à cet appel. 

Demandez, cherchez, frappez ; on voit donc une gradation dans ces verbes pour nous approcher de Dieu. 

Et moi, je vous encourage, donc, à demander, à rechercher, à frapper. Et parfois, il y a des gens qui disent : « Moi, je croirai en Dieu si… si… si… », et ils amènent, en fait, leurs exigences. Ils acceptent éventuellement de croire si Dieu se manifeste de la manière dont, eux, aimeraient qu’il se manifeste. Mais moi, j’aimerais plutôt vous encourager à laisser Dieu se manifester à sa manière dans votre vie. Et très usuellement, Dieu se manifeste donc par ses écrits, par la Bible, ou aussi se rend, quelque part, visible d’une certaine manière, bien imparfaite, évidemment, par la communauté chrétienne. 

Et si Dieu, finalement, essayait de vous attirer à lui aussi au travers de cette vidéo ? 

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Louis
Louis
3 années il y a

Bonsoir !
Je m’intéresse à ce que vous faites et je ne vous ai découvert que récemment. Mais votre manière d’explosifs la religion chrétienne m’attire énormément. Je ressens un réel plaisir à vous écouter. Plus je m’intéresse à celle-ci – la religion chrétienne- plus je la trouve belle et censée. Je voudrais sincèrement me convertir.

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