L’existence du mal dans le monde est un fait évident.
Nous pouvons le constater à travers l’injustice dont nous pouvons être les victimes, mais aussi à travers la souffrance tant physique que psychologique. Ni la maladie ni la mort, que ce soit pour nous ou pour ceux que nous aimons, ne sont désirables.
L’existence du mal est un fait incontestable que nous expérimentons tous. Face à l’existence de ce mal, la croyance en l’existence d’un Dieu parfaitement bon et Tout Puissant peut paraître contradictoire.
Si Dieu est parfaitement bon, alors Il veut supprimer le mal. Si Dieu est Tout Puissant, alors Il peut supprimer le mal. Si donc Dieu veut et peut supprimer le mal, celui-ci ne devrait pas exister. L’existence de Dieu et l’existence du mal semblent complètement incompatibles.
On ne comprend pas pourquoi Dieu, s’Il existe, permet l’existence du mal. Le mal apparaît comme une contradiction, face à la croyance en l’existence de Dieu. Cependant, le problème est peut-être posé un peu trop rapidement.
Il affirme qu’un Dieu parfaitement bon voudrait nécessairement exclure toute place au mal. Mais est-ce vrai ? Cela semble être une affirmation de bon sens. Et pourtant, il y a parfois des exceptions. On peut, notamment, dans certain cas, permettre un mal s’il rend possible un bien supérieur. Le vaccin en est un exemple classique. La piqûre provoque une certaine douleur, mais elle garantit la santé future. Il est préférable de permettre une petite douleur aujourd’hui pour éviter une plus grande douleur demain. Et dans la Bible l’histoire de Joseph illustre parfaitement ce principe.
Les frères de Joseph sont jaloux de lui et le vendent comme esclave. Mais sa sagesse est reconnue par ses maîtres de telle sorte qu’il finit par devenir un puissant administrateur en Egypte, au service de Pharaon. Sa position et sa sagesse lui permettent d’éviter une famine qui sévit dans toute la région et ses frères viennent alors en Egypte pour fuir cette famine et retrouvent ainsi Joseph. Et celui-ci leur explique alors que c’est Dieu Lui-même qui a permis sa mésaventure, à savoir d’être vendu comme esclave par ses propres frères afin qu’il puisse sauver toute sa famille quelques années plus tard, comme le montre Genèse 20.45 La morale de cette histoire est que Dieu peut permettre un mal s’il rend possible un bien supérieur. Il est donc faux que l’existence d’un être parfaitement bon rendrait le mal impossible. Mais quel bien supérieur Dieu voulait-Il atteindre en permettant le mal dans la Création ?
L’idée même que Dieu ait besoin de l’existence du mal semble contradictoire avec le fait qu’Il soit Tout Puissant. Si Dieu est Tout Puissant, Il peut faire les choses de telle sorte qu’il atteigne n’importe quel bien sans avoir recours au moindre mal. D’ailleurs, la Bible affirme que le monde a été créé parfaitement bon sans que Dieu ait besoin de recourir au moindre mal. Et cependant, Il affirme aussi que le mal était possible dans ce monde créé parfaitement bon. En effet, il y avait un arbre dans le jardin d’Eden : l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui rendait le mal possible à savoir la mort, si son fruit était mangé, comme on le voit en Genèse 2. Autrement dit, la possibilité du mal faisait partie de la bonté du monde. Un monde dans lequel le mal aurait été impossible aurait été un monde moins parfait.
Car en effet, un monde dans lequel le mal serait impossible serait un monde dépourvu de liberté. Si le mal était impossible alors les hommes n’auraient pas de choix à faire entre le bien et le mal et par conséquent, ils ne seraient ni libres ni moraux ni responsables. Plus encore, dans un tel monde l’amour serait impossible, car l’amour, par opposition au viol, implique le consentement et donc la liberté des partenaires. Parce que Dieu aime les hommes, Il les a donc voulus libres et par conséquent, capable du mal. En ayant la possibilité de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, les hommes ont eu ainsi la possibilité de choisir la voie de la rébellion contre Dieu. Dans un monde dans lequel le mal serait impossible, il serait impossible de faire le choix libre de vivre dans la communion avec Dieu, et donc de vivre une relation d’amour avec Lui.
L’amour et la liberté sont les biens supérieurs qui nécessitaient la possibilité du mal. La Bible explique également que le mal provoqué par la rébellion des hommes contre Dieu dépasse très largement le cadre limité et isolable de ce dernier. En effet, le péché entraîne la mort. La conséquence de la rébellion contre Dieu n’est pas simplement la perte de la communion avec un être aimant mais aussi la perte de la communion avec la source de la vie : Le Créateur. La mort est donc la conséquence logique de la séparation d’avec Dieu. Cette séparation ne concerne pas seulement le couple primitif, à savoir Adam et Eve, mais aussi la création toute entière. La chute concerne la création toute entière, ce qui est logique dans la mesure où celle-ci n’est pas un ensemble de parties isolées les unes des autres. C’est un ensemble en interaction. On pourrait comparer les conséquences de la chute à la défaillance de la moindre des parties dans le mécanisme d’une horloge, déréglant ainsi le tout. La rupture entre le Créateur et la créature entraîne une souffrance universelle.
Et dans la mesure où chaque homme tend à s’opposer à Dieu, et bien chaque homme se rend lui-même librement coupable de sa propre séparation d’avec Dieu. La rupture entre Le Créateur et la création est ainsi entamée. Cependant, parce que Dieu nous aime, Il a prévu un moyen de salut. Alors que la question du mal nous accuse nous plutôt que Dieu, l’amour gratuit et inconditionnel de Dieu l’a conduit à nous sauver de nos propres péchés. Dieu s’est incarné en homme en Jésus-Christ, non pas pour réparer des erreurs divine, mais pour nous délivrer de la condamnation à laquelle nous nous sommes nous-mêmes rendu coupable.
Il est venu pour prendre sur Lui nos péchés, subir notre condamnation et surmonter la mort afin de ressusciter et d’ouvrir la voie à notre propre résurrection future. Jésus a rendu possible un nouveau départ pour ceux qui acceptent son salut et un monde nouveau dans lequel la justice sera rendue et le mal vaincu. Il est écrit en Apocalypse 21 : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuils ni cris ni douleurs car ce qui existait avant a disparu. Dieu a vaincu le mal. »
Alexis Masson
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C’est que des conneries, tout ça! Votre « dieu » à la con est un moins-que-rien!
Bonjour.
Pouvez-vous argumenter en quoi cela vous parait incohérent ?
Par ailleurs, je vous demanderais de bien vouloir rester poli.
Bonne journée.
Un peu de respect SVP
Une Formation édifiante merci beaucoup Monsieur Alexis .
« Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuils ni cris ni douleurs car ce qui existait avant a disparu. Dieu a vaincu le mal. » Mais ceux qui arrivent à ce niveau devront obligatoirement boire aussi de la coupe(« Il prit aussi une coupe et, ayant rendu grâces, il la leur donna, en disant : “ Buvez-en tous ; car ceci représente mon ‘ sang de l’alliance ’, qui va être répandu en faveur de beaucoup pour le pardon des péchés. – Matthieu 26:27, 28 ») ce qui veut dire… Lire la suite »
Bonjour,
Je ne suis pas certain de votre interprétation de la coupe. Pour moi, la coupe représente l’appropriation pour soi de la mort de Jésus pour nos péchés.
Bonne journée.
Merci Alexis, je pense vous avoir bien suivi bien que je ne sois pas sûr d’avoir atteint cette dimension de compréhension qu’est la vôtre. Une pensée m’intrigue: celle de la notion du temps dans tout ça! L’avant Création, La Création et la vie sur terre, puis La Vie Eternelle… Bref 3 phases, pour rendre les choses simples. Si dans la 3è phase il n’y aura ni bien ni mal, pourquoi alors passer par les 2 premières phases? Le résultat final en serait-il vraiment différent? Aussi, est-il logique de penser que Adam et Eve auraient pu avoir choisi le bien plutôt… Lire la suite »
Bonjour Jean,
Merci pour votre commentaire.
Je ne suis pas sûr d’avoir saisi votre question. Dans l’éternité, ceux qui auront accepté d’être réconciliés avec Dieu, grâce à l’oeuvre de Jésus-Christ vivront dans le bien. Je ne dirais pas personnellement qu’il n’y aura ni bien ni mal.
Je pense que si Adam et Eve n’avaient pas choisi de se rebeller contre Dieu, Jésus n’aurait pas eu besoin de venir. Mais là nous faisons de l’histoire fiction.
Bonne journée !
dieu est gentil envers le singe qui le nourrit.
Que voulez-vous dire ?
Cette réponse peut satisfaire tant que nous humains nous nous regardons le nombril et nous nous prenons comme la race élue, mais personnellement elle ne me satisfait pas , car bien avant l’ apparition de l’ homme , je vois un monde imparfait fait de souffrances dans le monde animal . la maladie est elle apparue avec l humain par exemple ?
Merci Philippe pour cette remarque. Selon vous, quelle type de souffrance y avait-il dans le monde animal ?
Je tiens à féliciter M. Masson pour ce beau texte et je vais prier pour que Dieu vous comble de bagages afin de rédiger encore plus de message instructif. Selon mes opinions, je pense que Dieu a déjà mis au point l’unique commandement pouvant vaincre le mal, quand Il disait dans Jean 13:34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.. Non seulement Il l’avait convaincu et nous invitait à le faire. Si seulement l’homme pouvait laisser jahir l’amour dans son cœur le mal serait… Lire la suite »
Merci pour votre commentaire et vos encouragements.
Aimez vous les uns les autres ??? lorsque j’entends ou que je lis cette phrase ça me révolte… On vit un monde à l’envers de jalousie, d’hypocrisie… AIMEZ VOUS LES UNS LES AUTRES !!!